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ÉTUDES
SUR
L’INDUSTRIE


BOULOGNE (SEINE).—IMPRIMERIE JULES BOYER


ÉTUDES
SUR
L’INDUSTRIE
ET LA
CLASSE INDUSTRIELLE
A PARIS
AU XIIIe ET AU XIVe SIÈCLE

PAR
GUSTAVE FAGNIEZ

PARIS
F. VIEWEG, LIBRAIRE-ÉDITEUR
67, RUE RICHELIEU, 67

1877

A LA MÉMOIRE DE MA MÈRE

AVANT-PROPOS

Il nous paraît superflu de faire ressortir l’intérêt dusujet traité dans ce livre; mais, plus ce sujet excite lacuriosité, plus il rend le lecteur exigeant, plus il obligel’auteur à aller au-devant de certains mécomptes et à sedégager de la responsabilité de certains défauts qu’iln’était pas en son pouvoir d’éviter.

C’est surtout à cause de leurs lacunes que ces étudesparaîtront manquer aux promesses de leur titre. Si ellestombent entre les mains d’un économiste habitué auxrenseignements précis et complets de la statistique, oudans celles d’un industriel désireux de se rendre comptedes progrès de son industrie, ni l’un ni l’autre n’y trouverontdes notions aussi sûres, aussi détaillées que dans lesenquêtes et les traités techniques contemporains. S’ilss’en étonnaient, nous leur ferions observer que le moyenâge ne nous a laissé ni statistiques officielles ni manuelsd’arts et métiers comparables à ceux de notre temps.Nous ajouterons, à l’adresse de tous les lecteurs et spécialementdes érudits, que les archives anciennes quicontenaient le plus de matériaux pour un travail commele nôtre, ont été partiellement ou entièrement détruites.Celles dont la perte est la plus regrettable, ce sont lesarchives des corporations elles-mêmes. Là se conservaient,avec les actes émanés de l’autorité publique, les[p. VIII]titres de propriété, les procès-verbaux de réunions, lespièces de comptabilité, les brevets d’apprentissage, breftous les documents auxquels donnait lieu le fonctionnementdes corporations et qui nous auraient fait assister àleur vie intime. Que ces documents aient été conservésintacts jusqu’à la suppression définitive des corporationsou que celles-ci se fussent déjà débarrassées de ceux quiavaient perdu toute utilité pratique[1], leur perte nous aréduit à ne donner de leur administration intérieure qu’uneidée générale et insuffisante. Combien on doit déploreraussi l’incurie des greffiers du Châtelet qui n’ont pas supréserver de la destruction les plus anciens registres civilsde cette juridiction! C’était elle qui jugeait

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